Désolé de la crudité, mais ici j'ai envie de dire "Après moi les mouches...". Tout est tellement essentiel et dérisoire en même temps et quelque soient les incantations de circonstance, effectivement, les fondamentaux ne changent pas. Alors, faire "avec" ou faire "contre"?
Il n'y a rien à ajouter. C'est une photo qui montre ce qu'elle a à dire. Elle le dit avec ce que sont les moyens de la photographie et qui ont à voir avec la beauté. Pour être efficace (à supposer que ce soit le but recherché, ce qui n'est pas toujours le cas), une photographie doit être belle (je ne fais que reprendre, maladroitement peut-être, un propos de James Nachtwey à qui on reprochait à ses photographies d'être, en plus, belles). Après on peut digresser...
Ici une vieille blague circule concernant la ville aux cent clochers devenue ville aux cent clochards. On va garder le chiffre cent qui doit être en deçà de la réalité et éviter d'en faire une multitude qui grouillerait dans la ville. Ici c'est comme ailleurs, ni moins ni plus, et c'est sans doute cette constatation qui est triste. A la question de Jos je répondrais surtout qu'il faut faire et au commentaire d'Alain que j'ai plus à l'esprit la notion d'équilibre que de beauté. Ce qui revient à dire que nous sommes d'accord : la nature ne commet jamais de faute de goût.
6 commentaires:
L'homme perdu sur les quais ...
Tellement perdu que je le l'ai vu qu'après ...
Si Zap ne l'avait vu je n'aurais vu qu'un beau plan sur les quais. Belle photo.
Le monde ne va malheureusement pas changer parce que Noël approche.
Une photo à l'image de son auteur, toute en lucidité sans fioritures.
Désolé de la crudité, mais ici j'ai envie de dire "Après moi les mouches...". Tout est tellement essentiel et dérisoire en même temps et quelque soient les incantations de circonstance, effectivement, les fondamentaux ne changent pas. Alors, faire "avec" ou faire "contre"?
Il n'y a rien à ajouter.
C'est une photo qui montre ce qu'elle a à dire. Elle le dit avec ce que sont les moyens de la photographie et qui ont à voir avec la beauté.
Pour être efficace (à supposer que ce soit le but recherché, ce qui n'est pas toujours le cas), une photographie doit être belle (je ne fais que reprendre, maladroitement peut-être, un propos de James Nachtwey à qui on reprochait à ses photographies d'être, en plus, belles).
Après on peut digresser...
Ici une vieille blague circule concernant la ville aux cent clochers devenue ville aux cent clochards. On va garder le chiffre cent qui doit être en deçà de la réalité et éviter d'en faire une multitude qui grouillerait dans la ville. Ici c'est comme ailleurs, ni moins ni plus, et c'est sans doute cette constatation qui est triste.
A la question de Jos je répondrais surtout qu'il faut faire et au commentaire d'Alain que j'ai plus à l'esprit la notion d'équilibre que de beauté. Ce qui revient à dire que nous sommes d'accord : la nature ne commet jamais de faute de goût.
Merci à tous et bon mardi!
le Major
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