Tutti-Frutti Week-End
Bannière graphique : photo de Brigitte David
vendredi 20 mai 2016
Tutti Frutti décide de se transformer en dessert glacé !
Au bout de quatre mois de réveil après un long coma, malgré un acharnement thérapeutique de son animateur, Tutti Frutti reste un blog sous perfusion qui n'a pas trouvé un nombre suffisant de contributeurs réguliers.
Il a donc décidé d'entrer en période de glaciation et de se transformer en dessert glacé jusqu'au prochain réchauffement de la blogosphère ...
Il a donc décidé d'entrer en période de glaciation et de se transformer en dessert glacé jusqu'au prochain réchauffement de la blogosphère ...
vendredi 13 mai 2016
lundi 9 mai 2016
Deux centième article du blog : envois libres
Pour le deux centième article du blog, les envois sont libres ou alors, si ça vous inspire, sur le thème "Chance ou malchance".
Publication à partir de vendredi 13 à 13:13.
Publication à partir de vendredi 13 à 13:13.
vendredi 6 mai 2016
mercredi 4 mai 2016
dimanche 17 avril 2016
Thématique portraits : publications à partir du mercredi 4 mai à 19h00
Pour changer, je vous propose de m'envoyer des portraits.
Je vous rappelle que selon Wikipédia, on différencie différents types de portraits suivant
le nombre de personnes :
Et histoire de vous laisser le temps de m'envoyer des choses originales et de me permettre de faire une pause photographique, les prochaines publications auront lieu à partir du mercredi 4 mai à 19:00.
Je vous rappelle que selon Wikipédia, on différencie différents types de portraits suivant
le nombre de personnes :
- sans autre précision, le portrait est individuel
- de groupe,
- de famille,
- de classe ;
- « en pied » (de la tête aux pieds),
- « à mi-jambe »,
- « à mi-corps »,
- « en buste » (jusqu'à la poitrine),
- « tête » ;
- de face,
- de trois-quarts,
- de profil,
- les vues de profil perdu, de dos, ne sont pas généralement considérées comme des portraits, mais on peut trouver l'expression portrait de dos dans la description d'une partie d'une œuvre, quand le personnage dont il est question est identifié ;
- debout,
- assis,
- à cheval.
Et histoire de vous laisser le temps de m'envoyer des choses originales et de me permettre de faire une pause photographique, les prochaines publications auront lieu à partir du mercredi 4 mai à 19:00.
vendredi 15 avril 2016
Frères Humains.... Le Bois dont nos rêves sont faits...
Beau texte de Brigitte David qui fut contributrice de ce blog.
Elle est également à l'origine de la photo de la bannière graphique.
Frères humains….
Vincennes , le bois… années 70… L’odeur de merguez nous accueillait à la fac. Le bus qui nous ramenait au métro traversait le bois. Les prostituées … la femme âgée, nue sous son manteau de fourrure, qu’elle ouvrait la nuit tombée dans les rafales de neige…
Plus rien. La fille de Deleuze erre dans la prairie où ne subsiste aucune ruine. Est-on jamais certain que le passé ait vraiment existé ?
Claire Simon s’attache au Bois.
Après avoir exploré ce qui germe de curiosité , d’audace, et de cruauté dans les maternelles (Récréations), les limites « géographiques » des amours adolescentes (800kms de différence), Ce que c’est d’être la première génération à l’échelle humaine à décider de faire ou ne pas faire un enfant : où… quand… avec qui… (Les Bureaux de Dieu) et levé le voile sur le melting pot de la Gare du Nord, Claire Simon nous donne le Bois de Vincennes… ce bois dont les rêves sont faits. Le Bois refuge, lieu où se cacher et se perdre. Pour se retrouver. Et ses 4 saisons du Bois célèbrent la musique d’une humanité fragile.
A sa manière, douce, pudique, jamais intrusive, mais patiente, respectueuse, attentive, avec obstination et un entêtement salutaire à décrypter la « nature humaine » Claire Simon force le regard sur ce que cette humanité –que nous ignorons- porte en elle la quintessence de la solitude.
Dans son œuvre Anselm Kiefer nous donnait à voir cette Allemagne que l’on ne veut plus connaître, du salut nazi à la Bande à Baader, comme si l’horreur se survivait de génération en génération. Il y a chez Claire Simon cette même nécessité à ne jamais détourner le regard.
Nous étions 10 dans la salle hier à Lyon. Mais Lyon est évidemment loin du Bois…
Elle est également à l'origine de la photo de la bannière graphique.
Frères humains….
Vincennes , le bois… années 70… L’odeur de merguez nous accueillait à la fac. Le bus qui nous ramenait au métro traversait le bois. Les prostituées … la femme âgée, nue sous son manteau de fourrure, qu’elle ouvrait la nuit tombée dans les rafales de neige…
Plus rien. La fille de Deleuze erre dans la prairie où ne subsiste aucune ruine. Est-on jamais certain que le passé ait vraiment existé ?
Claire Simon s’attache au Bois.
Après avoir exploré ce qui germe de curiosité , d’audace, et de cruauté dans les maternelles (Récréations), les limites « géographiques » des amours adolescentes (800kms de différence), Ce que c’est d’être la première génération à l’échelle humaine à décider de faire ou ne pas faire un enfant : où… quand… avec qui… (Les Bureaux de Dieu) et levé le voile sur le melting pot de la Gare du Nord, Claire Simon nous donne le Bois de Vincennes… ce bois dont les rêves sont faits. Le Bois refuge, lieu où se cacher et se perdre. Pour se retrouver. Et ses 4 saisons du Bois célèbrent la musique d’une humanité fragile.
A sa manière, douce, pudique, jamais intrusive, mais patiente, respectueuse, attentive, avec obstination et un entêtement salutaire à décrypter la « nature humaine » Claire Simon force le regard sur ce que cette humanité –que nous ignorons- porte en elle la quintessence de la solitude.
Dans son œuvre Anselm Kiefer nous donnait à voir cette Allemagne que l’on ne veut plus connaître, du salut nazi à la Bande à Baader, comme si l’horreur se survivait de génération en génération. Il y a chez Claire Simon cette même nécessité à ne jamais détourner le regard.
Nous étions 10 dans la salle hier à Lyon. Mais Lyon est évidemment loin du Bois…
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